1) Dans le cas des opérations sur
options, il ne faut de marge que pour les
positions vendeur. L’acheteur d’option n’est pas exposé à un risque plus grand que le prix de l’option, lequel est réglé intégralement au moment de l’opération, de sorte qu’il ne reste plus de risque à couvrir.
2) Puisqu’il s’agit d’une garantie fournie par l’opérateur ou par l’intermédiaire, la marge ainsi entendue doit être distinguée de la marge sur le marché des actions, qui correspond à un crédit consenti par l’intermédiaire.
3) Sur certains marchés, on trouve des marges différentes; on distingue notamment la
hedge margin, qu'on pourrait rendre par
marge de compte de couverture, et la
speculative margin ou parfois
unhedged margin, qu'on pourrait rendre par
marge de compte de spéculation. Il va de soi que la marge de compte de spéculation est plus élevée que la marge de compte de couverture; par exemple, dans le cas du contrat sur le canola négocié sur la bourse ICE Futures Canada, en avril 2009, la marge de compte de couverture est de 300 $ par contrat, tandis que la marge de compte de spéculation est de 405 $ par contrat.
4) L'emploi du terme
couverture en ce sens a tendance à s'estomper, le mot étant de plus en plus consacré à la notion de
hedge.
5) Le terme
dépôt de garantie ne s'emploie pas à l'égard des opérations sur options.